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Only full EU membership acceptable, says Turkey's chief negotiator The Turkish chief accession negotiator rejected proposals for a " privileged partnership" as an alternative to EU membership for Turkey, when appearing before the Foreign Affairs Committee on Tuesday. Mr Ali BABACAN went into some detail to set out the political and economic reforms that have been achieved so far by his government and answered a number of searching questions from MEPs.

Full EU membership is the goal to which both the EU and Turkey have committed themselves, Mr Babacan said: "No other relationship is foreseeable for Turkey." He added that Turkey already has several arrangements with the EU, such as the customs union, and that it was difficult to see what could be added to that in a special relationship. Turkey can live with the " rigorous" negotiation framework as proposed by the European Commission two weeks ago, but "would take issue if there were new hurdles", Mr Babacan said. "The negotiations will be difficult, but we will be patient, tolerant, focused and we will work hard", he said, "knowing that we will have to win the hearts and minds of those who are still sceptical".

Opening a series of questions from MEPs, Camiel EURLINGS (EPP-ED, NL), who is the rapporteur on Turkey's accession progress, asked whether the "law on foundations" - concerning the legal rights of churches - will be amended now that enlargement Commissioner Olli Rehn has deemed it to be insufficient. Mr Babacan assured him that the concerns of the Commission and of Parliament will be taken into account when the Turkish parliament debates the bill after the summer recess. Mr Eurlings also mentioned the problems with freedom of the press and the lack of socio-economic development in south-eastern Turkey.

In answer to concerns raised by a number of MEPs about an apparent slow-down in the reforms, Mr Babacan replied that the "critical mass" of the reforms had been achieved prior to the Council's decision in December last year to open negotiations. Implementation of the reforms takes some time, he added, and therefore the Turkish government prefers to evaluate progress on the basis of whether there is improvement compared to the previous year.
More importantly, the political will and the support of the population are strong enough to carry through these reforms. But this support can be fragile, he added, and if comments by EU leaders and the Parliament are not phrased carefully, "people may be offended". Equally, the political will and support will only be there if the target of negotiations is full membership.

On Cyprus, Mr Babacan stressed that the "Ankara Protocol", extending the customs union to the new Member States, including Cyprus, will be signed before the start of the negotiations, scheduled for 3 October. Turkey was and remains willing to find a solution for the divided island and has shown this when it supported the Annan plan, which was approved by referendum in the northern part of Cyprus, but rejected in the southern part.

Regarding Armenia, Turkey last year invited Armenia to take part in a committee of historians to research these events, Mr Babacan told MEPs, but so far had received no response. On south-eastern Turkey, Mr Babacan explained that the region had lived through decades of "terrorist attacks" and that the lack of security had traditionally scared off investors.

Seule compte l'adhésion à l'UE, déclare le négociateur en chef de la Turquie
Le négociateur en chef turc pour les pourparlers avec l'UE a rejeté le "partenariat privilégié" comme solution alternative à une adhésion de la Turquie à l'Union européenne, lors de sa rencontre avec la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, le 12 juillet. M. Ali BABACAN a expliqué, de manière détaillée, les réformes politiques et économiques réalisées à ce jour par son gouvernement avant de répondre aux questions des députés.

L'adhésion pleine et entière est l'objectif que se sont assignées tant l'UE que la Turquie et, a déclaré M. Babacan, "aucune autre relation n'est envisageable pour la Turquie". Il a rappelé que la Turquie est déjà liée par plusieurs accords avec l'UE, comme celui créant une Union douanière, et qu'il voyait mal ce que pourrait apporter de plus une relation spéciale. La Turquie peut accepter le cadre de négociation "rigoureux" proposé par la Commission européenne voici deux semaines, mais "elle réagirait si de nouveaux obstacles apparaissaient". "Les négociations seront ardues, mais nous serons patients, tolérants, attachés à l'essentiel et nous travaillerons avec acharnement", a-t-il déclaré, "conscients qu'il nous faudra conquérir les coeurs et les convictions de ceux qui restent sceptiques".

Ouvrant le feu des questions, M. Camiel EURLINGS (PPE-DE, NL), rapporteur sur les progrès de la Turquie vers l'adhésion, a demandé si la "loi sur les associations" - concernant les droits des églises – sera modifiée dès lors que le commissaire à l'élargissement, M. Olli REHN, l'a qualifiée d'insuffisante. M. Babacan a assuré que les préoccupations de la Com mission et du Parlement seront prises en considération lorsque cette loi sera débattue au parlement turc après les vacances d'été. M. Eurlings a également abordé les problèmes touchant à la liberté de la presse et au manque de développement socio-économique dans le Sud-Est de la Turquie.

Répondant aux soucis exprimés par plusieurs députés face à l'apparent ralentissement des réformes, M. Babacan a indiqué que la "masse critique" des réformes avait été atteinte avant même que le Conseil ne prenne, en décembre dernier, la décision d'ouvrir les négociations. La mise en œuvre des réformes prend un certain temps, a-t-il expliqué, et c'est pourquoi le gouvernement turc préfère évaluer les progrès en examinant si une avancée a été enregistrée par rapport à l'année précédente. Plus important, la volonté politique et le soutien de la population sont suffisamment forts pour accomplir ces réformes, a-t-il ajouté. Toutefois, ce soutien peut s'avérer fragile et si les appréciations des leaders européens et du Parlement ne sont pas formulées avec prudence, "la population pourrait s'en offusquer".
De même, la volonté politique et le soutien populaire ne seront effectifs que si l'objectif des négociations est l'adhésion pleine et entière.

Sur Chypre, M. Babacan a insisté sur le fait que le "protocole d'Ankara", qui étend l'union douanière aux nouveaux États membres, y compris Chypre, sera signé avant le début des négociations, prévu pour le 3 octobre.
La Turquie était et reste soucieuse de dégager une solution à la division de l'île et elle l'a démontré en appuyant le plan Annan, qui a été approuvé par referendum dans la partie Nord de Chypre, mais rejeté dans la partie Sud.

Au sujet de l'Arménie, M. Babacan a expliqué aux députés que l'an dernier, la Turquie avait invité ce pays à s'associer à un comité d'historiens chargé d'analyser les événements. Sans réponse à ce jour.

Quant à la situation du Sud-Est de la Turquie, M. Babacan a indiqué que cette région avait connu des décennies d'"attaques terroristes" et que l'absence de sécurité avait toujours eu un effet dissuasif sur les investisseurs. Le gouvernement turc espère un renforcement de la coopération internationale et de l'aide pour lutter contre le terrorisme, les attentats s'étant multipliés en raison de l'instabilité en Irak et des incidents en Europe.


V.V

 
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