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30 11 2007 - Venu à Paris pour promouvoir l’organisation à Izmir de l’Exposition universelle de 2015, le président Abdullah Gül répond aux questions du Figaro.
Segue in Francese
Riceviamo e trasmettiamo una intervista del quotidiano "Le Figaro" a Abdulla Gul giunto in Francia per promuovere la candidatura della città di IZMIR all'Esposizione Universale del 2015:
Malgrado l'opposizione della Francia o più precisamente del Presidente Sarkozy all'ingresso della Turchiea nell'UE sembrano migliorare le relazioni tra i due paesi ; sarà perchè la punibilità del negazionismo non è sata ancora presentata al Senato Francese..?.. "sarebbe una legge in contraddizione coi principi della libertà"... dice Gul...Contrariamente all'idea che la Turchia possa diventare un peso all'UE Gul ritiene che .."l'ingresso ingrandirà la torta dell'UE"...e "Le cose cambieranno" ... riguardo alla legge 301 ...!

Pour le Président de la République turc, le projet français d’Union méditerranéenne ne peut pas être une alternative à l’adhésion de son pays à l’Union européenne.

Venu à Paris pour promouvoir l’organisation à Izmir de l’Exposition universelle de 2015, le président Abdullah Gül répond aux questions du Figaro.

Malgré l’opposition du Président Sarkozy à une adhésion de la Turquie à l’Union européenne, les relations entre Paris et Ankara semblent s’améliorer. Pourquoi ?

Les relations entre la Turquie et la France sont historiques. Elles remontent à l’empire ottoman et aux débuts de la république, lorsque la France était pour nous une porte ouverte sur l’Occident. Les Français figurent parmi ceux qui connaissent le mieux le potentiel économique de la Turquie. Il y a sans doute plus de voitures Renault à Istambul qu’à Paris. La diplomatie française apprécie le rôle de la Turquie dans la région et dans le monde. Les aleas conjoncturels ne peuvent changer des relations aussi importantes. Les soucis entre nos deux pays ne peuvent qu’être provisoires et temporaires.

Le fait que le projet de loi pénalisant la négation du génocide arménien n’ait pas été présenté au Sénat a-t-il contribué à cette détente ?

C’est un point positif. Mais ce projet de loi est en contradiction avec les principes de la liberté auxquels la France est attachée.

La Turquie va construire trois centrales nucléaires. L’industrie française sera-t-elle mise à contribution ?

Pourquoi pas ? Chacun sait que la France est experte dans ce domaine. Nous avons déjà eu des contacs dans le passé.

La Commission européenne reproche à la Turquie d’avoir arrêté les réformes avec le début des négociations d’adhésion en octobre 2005...

L’année dernière a été marquée par des élections qui ont occupé notre attention tout en montrant combien la démocratie était enracinée en Turquie. Nous sommes maintenant prêts à relancer les réformes. Le Parlement et le gouvernement sont déterminés et moi-même, je suis très engagé dans ce sens. Ces réformes, nous les devons à notre peuple plus encore qu’à l’Europe.

La Turquie a-t-elle perdu ses illusions par rapport à l’Europe ?

Pas du tout. Il faut voir les choses dans le long terme, au-dela des difficultés passagères. Le processus de négociation est engagé, nous poursuivrons les réformes quelle que soit l’issue et, le jour venu, je suis sûr que ceux qui sont aujourd’hui sceptiques comprendront que la Turquie a beaucoup à apporter à l’Union européenne. Il y a une perception erronée qui consiste à penser que la Turquie sera un poids pour l’UE. Au contraire, le jour où la Turquie entrera, elle le fera en agrandissant le gâteau de l’UE. Quoi qu’il en soit, la décision finale reviendra aux peuples européens.

L’article 301 du code pénal autorisant les poursuites pour «insultes à l’identité nationale» sera-t-il abrogé ?

Les choses vont changer bientôt. Le gouvernement et le parlement se sont prononcés très clairement.

Le projet d’Union méditerranéenne défendu par le président Sarkozy peut-il constituer une alternative à l’adhésion de la Turquie à l’UE ?

Les relations entre la Turquie et l’UE ont une base juridique. Les négociations sont en cours, l’objectif est défini. Il ne saurait être question que ce projet soit une alternatrive à notre adhésion à l’Union européenne. La Turquie est un pays méditerranéen, l’un de ceux qui ont le rivage le plus étendu. Nous participons à Euromed et au procssus de Barcelonne et nous nous intéressons à tout ce qui concerne la Méditerranée. Nous étudions aussi attentivement le projet proposé par M. Sarkozy.

Le parti pro-kurde DTP risque-t-il d’être interdit ?

Je ne peux m’imiscer dans les décisions de justice. Mais je peux vous dire que nous ne laisserons pas la lutte contre le terrorisme affaiblir les libertés démocratiques. Malgré l’existence d’un terrorisme important en Turquie, nous avons élargi le champ des libertés.

La Turquie a-t-elle obtenue de l’Irak et des Etats-Unis des garanties qui permettront d’éviter une opération militaire contre le PKK au Kurdistan irakien ?

La Turquie accorde une importance primordiale à l’intégrité territoriale de l’Irak et à sa stabilité. Mais en raison du chaos qui s’est installé, l’Irak du nord est devenu un paradis pour les organisations terroristes. L’Irak doit contrôler ses frontières. Non n’autoriserons pas d’incursions terroriste. Notre position a été comprise et je crois qu’il y aura des développements positifs. Nous sommes en train de tester ce processus.

Les tensions entre le pouvoir politique et l’armée qui étaient vives avant votre élection se sont-elles calmées ?

Il n’y a pas le moins problème. Les élections législatives et présidentielles se sont déroulées sans problème. La démocratie a été renforcée et la lutte contre le terrorisme se déroule en pleine coopération entre l’armée et le gouvernement. Je suis par ailleurs très fier que la Turquie dispose d’une armée puissante. C’est important compte tenu de la région dans laquelle nous nous trouvons et parce que nous contribuons à la paix mondiale, en Afghanistan, au Kosovo, en Afrique...

Que répondez-vous à ceux qui accusent votre parti, l’AKP, d’avoir un «agenda caché» et de vouloir transformer la Turquie en un État islamiste ?

Depuis mon élection, j’ai été tenu de rompre mes liens avec les partis politiques. Je représente les Turcs dans leur ensemble. Mais je vous invite à considérer l’orientation récente de la Turquie, les réformes entreprises, l’intégration à l’Occident, l’ouverture de l’économie, la modernisation du pays, l’approche constructive de notre diplomatie…

La Turquie maintient de relations qu plus haut niveau avec l’Iran et les auytres pays de la région. Redoutez-vous l’Iran ?

Nous avons le souci d’avoir de bonnes relations avec nos voisins et c’est dans ce cadre que nous avons de bonnes relations avec l’Iran. Nous avons reçu récemment les dirigeants syriens, iraniens, israéliens et bien d’autres. Cela montre que la Turquie entend avoir une approche constructive avec les pays de la région.

La Turquie a-t-elle joué un rôle important pour convaincre la Syrie de se rendre à la conférence d’Annapolis ?

Ceux qui suivent ces questions le savent bien...



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