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La Federazione Euro-Armena rimette alla Commissione Europea il suo rapporto sulla Turchia

Ce document comprend les plus récentes atteintes turques en la matière, et notamment l'article 306 du nouveau code pénal.

Bruxelles, Belgique - Jeudi 29 octobre, la Fédération Euro-Arménienne a remis à la Commission européenne son rapport de suivi 2003 compilant les initiatives prise par la Turquie dans le cadre de sa stratégie envers les questions arméniennes. Le rapport, actualisé par un addenda concernant l'année 2004, ne traite cependant pas de la politique turque à l'égard de la république d'Arménie, et notamment pas du blocus, pour ce concentrer sur les dispositions de politique intérieure et sur celles visant les autres Etats.

Le document disponible sur le site de la Fédération www.eafjd.org, détaille les différents aspects de cette politique, au travers d'exemples concrets, comme les tentatives de déstabilisation des institutions arméniennes, les prétendues commissions de réconciliation ou les menaces proférées à l'encontre de pays tiers. Il est structuré en plusieurs chapitres respectivement consacrés aux travaux à prétentions scientifiques, aux mesures administratives, aux instruments de manipulation, aux actions d'intimidation et aux actions diplomatiques.

«Les décideurs européens ont souvent une vision tronquée ou minimaliste de l'agressivité de la Turquie à l'encontre des Arméniens ; souvent, il n'en distingue que les manifestations les plus outrancières ou les plus maladroites. Avec ce document, nous voulons montrer toute l'ampleur de cette stratégie qui constitue l'un des piliers fondamentaux de la politique d'Etat de la Turquie» a indiqué Laurent Leylekian, le directeur de la Fédération Euro-Arménienne.

«Nous avons bien entendu actualisé ce rapport avec les dernières mesures prises par Ankara et notamment avec le récent vote de l'article 306 pénalisant l'affirmation du génocide des Arméniens. Cette disposition liberticide est en parfaite contradiction avec tous les standards internationaux sur la liberté d'opinion et d'expression, et en particulier avec les articles 10, 11 et 14 de la Charte Européenne des Droits Fondamentaux, partie intégrante de la future Constitution européenne» a ajouté Laurent Leylekian.

«Nous attendons maintenant que dans son rapport annuel sur la Turquie, la Commission européenne mentionne avec plus de vigueur que par le passé la politique arménophobe et négationniste de ce pays, infraction renouvelée aux critères de Copenhague. Si elle ne réagissait pas, cela signifierait qu'elle endosse les conceptions raciales et discriminatoires d'Ankara » a conclu le directeur de la Fédération Euro-Arménienne.